La troisième partie de la thèse poursuit notre réflexion autour de l’identité de la femme aristocratique face à celle de son modèle idéel. Nous questionnons la construction de la figure de la dame sous plusieurs angles, entre métamorphose, genre, transgression et spiritualisation.

Chapitre 7 : L’APPORT CIVILISATEUR DU FÉMININ COURTOIS

Le septième chapitre examine le rôle joué par l’aimée dans la création poétique, musicale et ludique. Il nous semble pertinent d’interroger la manière dont la dame agit en tant que muse du poète, médiatrice de connaissance et apporte une dimension civilisatrice couple courtois. Dans une telle perspective, une reconsidération de l’identité même du sujet féminin est abordée. L’instrument à cordes est-il une allégorie du corps de l’aimée et agit-il en tant que médium de sa réification ? Nous examinons également les représentations de la partie d’échecs, tantôt significative d’un procédé de séduction aristocratique, tantôt caractéristique d’un jeu de pouvoir les amants.

Cette étude iconographique autour des jeux de création, de savoir et de pouvoir, nous permet d’aborder les relations entre féminin et masculin mais aussi entre faits culturels et distractions fictives, dans l’imagerie courtoise et aristocratique de la fin du Moyen Âge.